Chan­ger l’uid d’un utili­sa­teur et le gid d’un groupe

Diantre !  Mais qu’est-ce que cet uid et ce gid ?

C’est tout simple : c’est le numéro unique qui iden­ti­fie un utili­sa­teur (pour l’uid) et un groupe (pour le gid) dans un système multi-utili­sa­teur. En gros c’est comme votre numéro de sécu.

Fichtre ! Mais pourquoi donc vouloir le modi­fier ?

Person­nel­le­ment, c’était juste pour éviter des embrouilles de permis­sions lors de trans­fert de données entre deux pc :

 - Soit le pc A où luc a l’uid 1000
 - Soit le pc B où luc a l’uid 1001
 - Soit une magni­fique clé usb forma­tée en ext2 (donc qui conserve les permis­sions)

Je trans­fère des fichiers à moi du pc A sur la clé usb. Le proprié­taire de ces fichiers a l’uid 1000 sur le pc et sur la clé.
Je trans­fère les fichiers de la clé sur le pc B.
Comme le proprié­taire des fichiers a l’uid 1000 et que luc a l’uid 1001 sur le pc B, je n’ai pas les permis­sions sur mes propres fichiers !

Il existe certai­ne­ment un tas de façons de faire qui sont plus propres que chan­ger l’uid, mais entre deux bécanes à moi, j’ai trouvé que c’était ce qu’il y avait de plus simple.

Bref !

Pour connaître l’id et le gid :

$ id login_utili­sa­teur

Pour chan­ger l’uid d’un utili­sa­teur (en root) :

# user­mod -u nouvel_uid login_utili­sa­teur

Atten­tion, le nouvel uid ne doit pas déjà exis­ter ! De plus les uid < 1000 sont souvent utili­sés par le système. Encore un truc : il ne faut pas que l’uti­li­sa­teur soit loggé au moment du chan­ge­ment d’uid. De toute façon user­mod vous en aver­tit.

Pour chan­ger le gid d’un groupe :

# group­mod -g nouveau_gid nom_groupe

Bon, tout ça c’est bien mais il reste encore un truc à faire, plutôt impor­tant d’ailleurs : mettre les bonnes permis­sions sur les fichiers qui vous appar­te­naient : en effet, si le proprié­taire de votre home et de tout ce qu’il y a dedans est le bon, le groupe n’est plus le bon…

Person­nel­le­ment, j’ai fait :

[home/luc]$ chgrp -R luc .

Bien évidem­ment, si vous avez changé les uid de deux utili­sa­teurs, il faut faire la manip pour les deux utili­sa­teurs.

Fire­fox (ou Icewea­sel) et about:config

Quand on tape about:config dans la barre d’adresse de Fire­fox, on se retrouve avec un paquet de trucs ésoté­riques qui ne veulent a priori rien dire. Ces formules caba­lis­tiques sont pour­tant un moyen formi­dable de person­na­li­ser en profon­deur son navi­ga­teur ! Chacune des lignes corres­pond à une option de confi­gu­ra­tion et la plupart ne peuvent être modi­fiées par le menu préfé­rences.

M’en­fin, alors comment on fait ? me direz-vous ? Simple : on parcourt le net à la recherche des options kivon­bien et on les adapte.

Je vais vous donner ici les petits trucs dont je me sers et qui viennent d’ici. Bien sûr, commen­cez par ouvrir un onglet et tapez about:config dans la barre d’adresse.

La barre d’adresse intel­li­gente

Vous l’au­rez remarqué, la barre d’adresse de Fire­fox vous propose certains sites issus de vos marque-pages et de votre histo­rique lorsque vous commen­cez à écrire dedans. C’est cool, mais le nombre de propo­si­tions (12 par défaut) ne vous sied guère.

Écri­vez brow­ser.urlbar.maxRi­chRe­sults dans la barre de filtre (c’est la meilleure manière de recher­cher une option), ça vous donnera l’op­tion corres­pon­dante. Ensuite modi­fiez sa valeur en double-cliquant dessus. Person­nel­le­ment je l’ai mise à 6, ça bouffe moins l’écran, mais libre à vous d’aug­men­ter ou de dimi­nuer cette valeur.

Suppri­mer le délai d’at­tente lors de l’ins­tal­la­tion d’un add-on

Moi, ça m’énerve un peu d’at­tendre 3 ou 5 secondes avant de confir­mer que je veux instal­ler un add-on. Donc pour dimi­nuer ce temps, la bonne option est secu­rity.dialog_enable_delay. La valeur est le temps d’at­tente en milli­se­condes. Si vous voulez enle­ver complè­te­ment l’at­tente, réglez la valeur à 0.

Voir la source de la page dans votre éditeur favori

Certes, ça ne sert pas vrai­ment à tout le monde mais ça peut être bien pratique pour un déve­lop­peur.

Option : view_source.editor.exter­nal et passer la valeur à true

Option : view_source.editor.path, là il faut mettre le chemin pour accé­der à votre éditeur.

Si jamais une option n’existe pas, n’hé­si­tez surtout pas à la créer ! Un clic droit et c’est tout bon. Par contre il faut faire atten­tion au type : chaîne de carac­tère, booléen ou numé­rique.

Modi­fier l’ani­ma­tion de la barre d’ou­tils en plein écran

Lorsque vous appuyez sur F11, Fire­fox passe en plein écran, ce qui peut être pratique quand on en a un petit (d’écran). La barre d’ou­tils se cache avec un joli effet d’ani­ma­tion très joli mais qui fait perdre un peu de temps.

Option : Brow­ser.fulls­creen.anima­teUp et la valeur à 0 pour suppri­mer l’ani­ma­tion, à 1 pour que l’ani­ma­tion ne se fasse qu’une fois, au passage au plein écran et pas quand vous passez la souris en haut pour accé­der à la barre d’ou­tils et enfin 2 pour que l’ani­ma­tion se fasse à chaque fois.

Garder la barre d’ou­tils en plein écran

C’est bien joli le plein écran mais si on n’ar­rête pas de faire joujou avec la barre d’ou­tils, c’est usant de la voir appa­raître et dispa­raître à tout bout de champ. C’est pourquoi on peut la lais­ser affi­chée tout le temps.

Option : brow­ser.fulls­creen.auto­hide, True pour cacher, False pour toujours affi­cher

Le nombre de résul­tats de recherche d’un add-on

Parfois quand on cherche un add-on avec le gestion­naire de modules complé­men­taires, on aime­rait qu’il nous propose plus de 5 résul­tats par recherche. C’est facile !

Option : exten­sions.getAd­dons.maxRe­sults, la valeur corres­pond au nombre de résul­tats que l’on souhaite voir.

Bien entendu, tous ces trucs sont valables sous Icewea­sel (Debian Powa !).