J’ai retrouvé mon flow de déve­lop­peur

Le flow, c’est quand vous êtes à fond sur une tâche. Neil Jomunsi l’ex­plique fort bien dans son article Une méthode simple pour écrire vite et bien : le « flow » de l’écri­vain :

Concept popu­la­risé par le psycho­logue Mihály Csíks­zent­mihá­lyi, le flow est cet état d’in­tense concen­tra­tion qui permet à n’im­porte quel spor­tif, artiste, joueur, moine boud­dhiste, etc de rester foca­lisé sur l’ins­tant présent et d’ou­blier le monde qui l’en­toure pour ne se consa­crer qu’à une chose : l’ac­com­plis­se­ment de sa tâche. Quand on atteint l’état de flow, on s’ou­blie soi-même et on ne fait plus qu’un avec ce que l’on est en train de faire. Les barrières entre la personne et l’ac­tion s’ef­facent, les deux s’im­briquent pour ne plus faire qu’un.

Cela fait plusieurs mois, voire plus d’un an que j’ai perdu ma capa­cité à entrer dans un flow de déve­lop­peur. Si je pouvais toujours coder, c’était plutôt par petites touches, un bugfix par ci, une petite amélio­ra­tion par là… mais rien de consé­quent, alors qu’il m’ar­ri­vait fréquem­ment par le passé de coder comme un dément.

Or cela fait main­te­nant plusieurs semaines qu’elle est reve­nue 🙂
Elle est reve­nue lorsque j’ai décou­vert Alpi­neJS et que j’ai décidé de l’uti­li­ser pour réécrire WemaWema (la réécri­ture n’est pas encore termi­née). Cette semaine, il s’est mani­festé lorsque j’ai codé le support du stockage objet Swift dans Lufi pour les besoins de Frama­soft1 et hier quand j’ai ajouté de l’in­té­gra­tion conti­nue à Lufi-cli pour construire et publier des paquets binaires de Lufi-cli.

Concrè­te­ment, ça fait de très grosses jour­nées de travail, dans un état quasi second. Une transe. Et quand on sort du flow, on se sent épuisé, vidé, mais heureux (je pense qu’il doit y avoir une sacrée pous­sée d’endor­phine qui rentre en jeu)… et ça fait du bien au moral de façon géné­rale ! 🤗

Bref : I’m back in the game, baby!

Crédit : Photo par Enrique Ortega sur Unsplash


  1. D’ailleurs s’il y en a qui veulent tester cette fonc­tion­na­lité, je suis preneur de retours 

Merci à mes tipeurs 🙂

Le 14 juillet 2016, j’ai lancé mes pages Tipeee et Libe­ra­pay.

La récom­pense de base est l’ap­pa­ri­tion sur une page mensuelle de remer­cie­ments… voici celle de décembre.

Merci à :

Voici mon bilan de décembre :

EDIT : j’ai oublié de dire que j’ai bossé sur la réécri­ture de WemaWema en VueJS

Et sinon, grande annonce ! J’ai ouvert ma boutique en ligne !

Bon, pour l’ins­tant, il n’y a qu’un article, une carte postale d’une illus­tra­tion de Linux.pictures. J’avais fait un sondage sur Masto­don il y a quelques mois pour savoir quelle illus­tra­tion impri­mer, et voilà, j’ai enfin pris la peine (et les sous) de faire tirer les cartes postales. Les béné­fices, s’il y en a (vu que je vends à prix coûtant, à quelques arron­dis prêts, y en aura peut-être pas avant long­temps), iront à Linux.pictures (ou un projet libre si je n’ar­rive pas à les contac­ter).

Je compte rajou­ter prochai­ne­ment un recueil de mes mercre­dis fictions relié à la japo­naise par mes soins (vous pouvez voir ce que ça donne sur ce pouet).

Vous pouvez toujours me soute­nir via Duni­ter !

Je remets ici mon expli­ca­tion.

Disclai­mer : je vais peut-être dire des sottises parce que j’ai pas tout compris mais je m’en fous, j’aime bien l’idée

Duni­ter est un projet de crypto-monnaie mais contrai­re­ment au bitcoin où c’est la course à la puis­sance de calcul pour géné­rer la monnaie et deve­nir riche, le but est de créer une monnaie libre (le Ğ1, prononcé comme june en anglais), basée sur une toile de confiance (il faut rece­voir 5 certi­fi­ca­tions pour être membre) et où chacun des membres reçoit tous les jours un divi­dende univer­sel. Je dois dire que je suis assez curieux de ce qu’on peut faire avec un système ressem­blant forte­ment au salaire à vie 😉

C’est pourquoi j’ai créé mon compte et ait fait ce qu’il fallait pour rece­voir mes certi­fi­ca­tions (rencon­trer des gens, tous­sa…). Ma clé publique est :

 2t6NP6Fvvuok2iRWA188C6pGokWAB5Kpf1S1iGtkN9tg

Et comme un projet n’est utile que si on s’en sert, je vous propose de me soute­nir en Ğ1 tout en béné­fi­ciant des mêmes récom­penses que celles présentes sur ma page Tipeee (j’ai arbi­trai­re­ment choisi une parité euro/Ğ1 car je n’ai pas vrai­ment trouvé de page expliquant comment évaluer le cours du Ğ1 en euros, et au final, est-ce vrai­ment néces­saire ? À nous de choi­sir quelle valeur a cette nouvelle monnaie 🙂. Et puis ça me simpli­fie la vie).

Voici donc les diffé­rentes contre­par­ties et leur prix (chaque contre­par­tie comprend celles de tarif infé­rieur) :

  • 1 Ğ1 : vous appa­raî­trez sur la page mensuelle des remer­cie­ments
  • 2 Ğ1 : vous rece­vrez une photo dédi­ca­cée de mon chat
  • 3 Ğ1 : vous rece­vrez 3 stickers repre­nant les logos de Lstu, Lutim et Lufi. De quoi déco­rer son ordi et se la péter en société 😁
  • 5 Ğ1 : un commit vous sera dédié chaque mois (si je déve­loppe suffi­sam­ment pour le nombre de personnes à ce niveau)
  • 15 Ğ1 : vous pouvez me deman­der de bosser en prio­rité sur un bug ou une demande de fonc­tion­na­lité d’un de mes logi­ciels (dans la mesure du faisable, hein).
  • 100 Ğ1 : quand j’au­rais un nouveau projet, vous pour­rez en choi­sir le nom et le logo

Pour en savoir plus sur Duni­ter et Ğ1, je vous propose d’al­ler voir cet article de cgeek : https://blog.cgeek.fr/de-linte­ret-dune-monnaie-libre.html ainsi que la théo­rie rela­tive de la monnaie pour les enfants.

Crédits : Photo par Simon Migaj sur Unsplash