J’ai retrouvé mon flow de déve­lop­peur

Le flow, c’est quand vous êtes à fond sur une tâche. Neil Jomunsi l’ex­plique fort bien dans son article Une méthode simple pour écrire vite et bien : le « flow » de l’écri­vain :

Concept popu­la­risé par le psycho­logue Mihály Csíks­zent­mihá­lyi, le flow est cet état d’in­tense concen­tra­tion qui permet à n’im­porte quel spor­tif, artiste, joueur, moine boud­dhiste, etc de rester foca­lisé sur l’ins­tant présent et d’ou­blier le monde qui l’en­toure pour ne se consa­crer qu’à une chose : l’ac­com­plis­se­ment de sa tâche. Quand on atteint l’état de flow, on s’ou­blie soi-même et on ne fait plus qu’un avec ce que l’on est en train de faire. Les barrières entre la personne et l’ac­tion s’ef­facent, les deux s’im­briquent pour ne plus faire qu’un.

Cela fait plusieurs mois, voire plus d’un an que j’ai perdu ma capa­cité à entrer dans un flow de déve­lop­peur. Si je pouvais toujours coder, c’était plutôt par petites touches, un bugfix par ci, une petite amélio­ra­tion par là… mais rien de consé­quent, alors qu’il m’ar­ri­vait fréquem­ment par le passé de coder comme un dément.

Or cela fait main­te­nant plusieurs semaines qu’elle est reve­nue 🙂
Elle est reve­nue lorsque j’ai décou­vert Alpi­neJS et que j’ai décidé de l’uti­li­ser pour réécrire WemaWema (la réécri­ture n’est pas encore termi­née). Cette semaine, il s’est mani­festé lorsque j’ai codé le support du stockage objet Swift dans Lufi pour les besoins de Frama­soft1 et hier quand j’ai ajouté de l’in­té­gra­tion conti­nue à Lufi-cli pour construire et publier des paquets binaires de Lufi-cli.

Concrè­te­ment, ça fait de très grosses jour­nées de travail, dans un état quasi second. Une transe. Et quand on sort du flow, on se sent épuisé, vidé, mais heureux (je pense qu’il doit y avoir une sacrée pous­sée d’endor­phine qui rentre en jeu)… et ça fait du bien au moral de façon géné­rale ! 🤗

Bref : I’m back in the game, baby!

Crédit : Photo par Enrique Ortega sur Unsplash


  1. D’ailleurs s’il y en a qui veulent tester cette fonc­tion­na­lité, je suis preneur de retours